05 Déc
64ème SaintéLyon, une nuit blanche pour l’histoire
Une course magique.
La doyenne et plus grande course nature française, grande classique pré-hivernale, est restée cette année fidèle à sa légende avec la neige tombée l’avant-veille du départ et qui a recouvert les 40 premiers km du parcours.
Les 17 000 concurrents engagés sur 7 formules (dont 7 000 solos sur la formule reine de 72 km) auront donc eu droit à leur part de mythe, comme les pionniers de la première édition en 1952, ou d’autres éditions épiques comme 1990 ou plus récemment 2010. Le long serpent de frontales n’est jamais aussi beau que sur fond blanc, avec la lune en renfort. Une course magique mais rendue plus difficile par des températures négatives, renforcées par un vent du nord soutenu et des portions glissantes. La SaintéLyon 2017 confirme donc son statut d’épreuve très populaire, rendez-vous culte de fin de saison, et continue d’exercer un pouvoir d’attraction particulier pour l’élite comme pour le coureur anonyme.
Le plateau élite présent sur le 72 km était exceptionnel cette année avec pas moins d’une grosse dizaine de favoris tant sur la course féminine que masculine. Parmi eux, Emmanuel Meyssat voulait finir en beauté sa meilleure saison depuis sa victoire à la Saintélyon en 2016. Champion de France 2017 de course en montagne et de trail court, le vainqueur sortant, qui réside dans les Monts du Lyonnais, était en confiance, très bien préparé, et sur un terrain qu’il connaît bien, ses chemins d’entraînement.
Aux avant-postes dès le km 16 en compagnie de Jérémy Pignard, international de 100 kms, vainqueur du Sparnatrail 2017, Emmanuel s’est retrouvé seul en tête à partir du 35ème km. A partir du Signal de Saint-André, point culminant de la course, il n’a cessé d’augmenter son avance. Il s’impose en 5h18 et 01s. Derrière lui, Jérémy Pignard s’est livré à une belle lutte avec Tony Moulai, ex-triathlète international, 5ème de la SaintéLyon 2016 auteur d’une belle remontée. Mais il conserve finalement sa deuxième place en 5h 29mn et 46s. C’est Benoît Cori, vainqueur de la SaintéLyon en 2013 et 2015, qui complète le podium en 5h 32mn et 51s, après une spectaculaire remontée sur le finish,
Chez les femmes, la tenante du titre Juliette Bénédicto a bien tenté de remettre ça, avec une certaine audace. En tête dès les premiers kilomètres, elle a su résister jusqu’au 35ème km au retour de la favorite logique Caroline Chaverot, championne du monde 2016 et sans doute une des meilleures spécialistes mondiales de la discipline. L’expérience de Caroline Chaverot a fait la décision sur ce parcours très roulant, elle qui est plus à l’aise en montagne. Elle terrasse toutes ses adversaires sur la deuxième moitié du parcours et s’impose en 6h 39mn 37s. Jennifer Lemoine en 6h 56mn 33s et Aline Coquard 6h 59mn 37s complètent le podium. Sylvaine Cussot, toujours abonnée au top 5 se classe 4eme. Malgré des conditions climatiques difficiles, qui auront causé l’abandon de nombreuses favorites, cette édition enregistre un nombre de finishers records avec plus de 14 500 classés.
Plateau et vainqueurs de prestige, aussi bien pour les hommes que pour les femmes, et images de course féeriques, de quoi enrichir encore la longue histoire de la plus ancienne et de la plus populaire des courses natures françaises.
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